Le praticien établit un diagnostic qu'on appelle un "Bilan énergétique", qui rend compte de l'état général de la personne à un instant T. Ainsi ce bilan énergétique peut varier sensiblement suivant l'heure de la journée, l'activité récente du patient, son état d'esprit etc...
En s'appuyant sur ce bilan énergétique et la demande du patient, le praticien choisira d’utiliser l’acupuncture, la phytothérapie ou la médecine manuelle. Il est possible d’utiliser les trois ou seulement une. Tout dépend de la demande du patient et de l’affinité que le thérapeute développe avec ces différentes techniques.

Ainsi la première chose que l’on peut corriger afin de retrouver une santé correcte, c’est l’alimentation et le rapport que l’on entretient avec la nourriture. La médecine chinoise est donc de très bon conseil à ce sujet. Mais elle sollicite la bonne volonté de tout un chacun lorsqu’il s’agit de modifier ses habitudes.

Le corps et l’esprit étant en perpétuelle interaction, ils s'influencent mutuellement à chaque instant. C’est pourquoi l’état d’esprit et les émotions d’une personne sont des outils diagnostic aussi important qu’une douleur physique. Et la médecine chinoise offre une grille de lecture de la maladie aussi bien physique que psychique.

La douleur étant considérée comme le signe d’une énergie stagnante, on cherche par-dessus tout à rétablir un mouvement naturel de l’énergie dans le corps.

La médecine chinoise considère que le cops possède la capacité naturelle et innée de s'autoréguler et donc de s'autoguérir. Le praticien en MTC s'attache donc à rétablir une circulation harmonieuse de l'énergie du sang et des liquides organiques et il redonne souplesse aux articulations et réaligne la structure du patient afin que celui-ci retrouve cette capacité d'autorégulation ou auto-guérison.